Concours de poesie Semitag : nos lauréats à Bayard

Cette année, le Printemps des poètes a été supplanté par le virus et pourtant, malgré le confinement, nos élèves ont continué à écrire des poésies et pour certains, se sont lancé dans la participation au Concours de poésie annuel de la Tag.
Cette année, le thème était : “Dans les étoiles“.
18 de nos élèves de 6è et une élève de 4è y ont participé
et 4 d’entre eux ont été sélectionnés par le Jury de la Semitag : Clarisse et Maxime de 6èB et Mélissa et Cyprien en 6èV.

Leur poèmes sont actuellement édités sur le site de la Tag et soumis aux votes des internautes du 18 au 31 mai : à vos souris pour voter !! 

Les voici à découvrir ci-dessous :

Dans les étoiles

Dans les étoiles j’ai trouvé,
Un refuge argenté
Qui brille dans la nuit,
Et me fait oublier tous mes soucis.
Je n’ai pas besoin d’être intéressante,
Ni même intelligente,
Simplement d’être moi-même,
Et d’abandonner tous mes problèmes.
Je me réfugie dans ses branches,
Que je sois en Espagne, au Kenya ou en France,
Et m’endors sous son voile,
Dans les étoiles…

Clarisse

J’étoile, tu étoiles…                         

Je suis à l’heure chez les étoiles.
Je suis rêveur c’est normal.

Tu vogues au milieu des étoiles,
Pour un astronaute c’est un moindre mal.

Il est dans les étoiles,
Il cherche son graal.

Nous observons les étoiles
Et les peignons sur une grande toile.

Vous regardez les étoiles,
Vous préparez votre voyage intersidéral.

Ils partent en mission vers les étoiles,
En prenant le large ils hissent la grand-voile.

Maxime

 

 

Le footballeur dans les étoiles

Le footballeur était face au but adverse,
Il frappa avec sang-froid et, malgré l’averse,
Le ballon partit comme une météorite
Vers le trou noir de la cage, le transperçant ;
Le ballon y entra si violemment
Que les constellations du filet se mirent à vibrer.
Le score jouait en faveur de son équipe,
Et des étoiles brillèrent dans ses yeux par milliers.

Cyprien

Des étoiles comme des hommes

Un jour, j’observais les étoiles :

Celles-ci étaient égoïstes, vivaient en cercles fermés.
Restaient persuadées qu’elles détenaient la vérité.

Celles-là étaient solitaires, errantes,
Abandonnées de toutes, parfois filantes.

Certaines étaient bienveillantes, toujours positives,
Enflammées, même parfois explosives ! 

Beaucoup, des premiers rayons du soleil au dernier,
Allaient et revenaient, jamais de temps à partager.

D’autres étaient invisibles, souvent en mal-être,
Déjà déterminées à disparaître.

Pourtant toutes comprirent qu’elles n’étaient pas éternelles.
Et chacun sait qu’on ne peut échapper à cette fin cruelle.

A partir de là, elles s’ouvrirent aux autres par nécessité,
Et commencèrent à regarder au-delà de leurs reflets.

Dès ce moment leurs forces furent décuplées,
Et peu à peu, avec le Soleil, elles purent rivaliser.

Et si un jour elles s’éteignaient, ensemble elles auraient,
Même les plus sombres, de toutes leurs lueurs, brillé.

Melissa